La liberté de pensée, guidée par le respect et l'amour d'autrui, fera abstraction de toutes formes d'impositions, dogmes ou rites enfermant l'être dans un carcan sclérosant la pensée. La voie chrétienne libre et authentique est à ce prix !

 

 

Avertissement

Tous les textes repris sur ce site sont rédigés de ma main sauf signature de l'auteur. Si repris, veuillez indiquer la source des énoncés . Merci

 

 

 

Sérénité

Les dictats de la pensée sont comme les ressacs de la mer, mus par le tumulte superficiel et le ballottement de la vague, ils se brisent sur les rochers de la Raison objective.

Martial

* * *

Tandis que l'Homme se libère de la vase qui l'oppresse, il recouvre au sein des eaux profondes de son être une sérénité bienfaisante. Il écoute enfin dans l’apaisement du silence ce que son coeur et son esprit libre lui laissent entrevoir. Et c'est là qu'il recrouvre de même l'intelligence des choses, s’exorcise de la pensée commune et s'exalte dans cette spiritualité naturelle qui en fait sa grandeur, ainsi libéré des entraves boueuses du chaos !

Martial

 

 

 

Table des rubriques

- Qui suis-je ?

- Le sens de la vie

- Ode à toi, à nous

- L'envol de l'être

 

Qui suis-je ?

Programmé dès la naissance, nanti ou misérable, blanc ou noir, combattant de l’espoir ou victime de la désespérance, l’Homme tente de trouver un chemin de vérité, s’abime ou se construit en épreuves inattendues.

Grain de poussière insignifiant quoique vivant au creux de cet univers démesuré, quelle prétention aurais-je si ce n’est celle d’exister ? Quelle mission aurais-je à remplir si ce n’est celle de partager une vie d’Homme, limité par ma condition, précipité, à mon corps défendant dans le chaudron de la vie, où tout bouillonne, où tout s’interpénètre, le Bien, le Mal, l’Amour, la Haine, la Souffrance et la Mort ?

Martial

 

Le sens de la vie

Il importe peu de chercher un sens à la vie car, nous dépassant, elle nous échappe ! Dans notre impossibilité de la créer, elle demeure le moteur de la naissance et de l'évolution de l'être organique, intellectuel, spirituel et nous imprègne sans que nous puissions rejeter sa réalité ! Par la volonté d'un Etre relevant d'un Principe impénétrable qui se révèle dans la création multiforme, la vie constitue un ensemble incommensurable composée d'éléments infimes et suffisants permettant à tout être, faune et flore d'éclore au travers leurs spécificités utiles à l'harmonie de l'univers. Tels une marée et son ressac en fin de vie, l'être se dépouille et seule subsiste la Beauté ou l'abîme du désespoir dans lesquels l'âme s'est trempée consciemment ou inconsciemment ! Là réside tout son mystère. Martial

Commentaires

Chaque personne doit trouver sa propre voie, en tenant compte de ses dons innés, de son entourage familial, professionnel et de son désir profond.

Michel

L'envol de l'être ...

A toi, petite elfe !

Bébé goéland brise son écrin blanc et se hisse. Il aspire goulûment cet air étranger qui l’envahit. Un cri de délivrance, ses yeux s’ouvrent, redoutable immensité qui l’émerveille. Il déplie ses frêles ailes, elles frétillent, il s’amuse et s’étale, fragilité insoupçonnée. Dans un accès de témérité, il se redresse et fixe cette immensité qui le défie, songe à l’aventure, celle de l’oiseau créé libre.

Hors de son univers douillet, il avance et persiste, un pas, un pas, d’autres pas…il se sent invincible. Il lève un regard éperdu vers le ciel et dans ses yeux une lueur, une aspiration démente et  tel Icare une seule et folle pensée l’envahit !

Je m’appelle Goéland et je suis LIBRE !.

Sur le rocher humide, façonné par tant de glissades, il trace son empreinte, glisse, se coule dans la mousse fraîche, sous les regards amusés et luisants de dédains. Il se sent humilié sous les sarcasmes, fuit et s’isole pour mieux soigner sa blessure. Dédaignant de même ses congénères, il s’échappe de leur emprise cruelle, s’échappe vers cet azur tentant, effort inouï, courage sublime … retombe et s’enlise dans la boue du désespoir. Il pleure et se terre : peur de sa fragilité face à l’inconnu. Le cri d’une mouette rieuse, le vent piquant éveillent ses sens, il sort de sa torpeur et se redresse. Dans son for intérieur il sait ; gravir les sommets, déjouer les vents contraires et les lois immuables de la nature, il sait ! Personne ne lui a appris mais il sait ! Une fois, deux fois, la tentation vers sa folle destinée le pousse aux extrêmes, « Je vole, je vole… ». Il en perd la voix, trop intense dans son ardeur à se dépasser. Epuisé de tant d’efforts mais heureux et fier, il s’accroche à la cime d’un rocher salvateur. Il s’émerveille enfin de tant de beauté et goûte un instant cette indolence sensuelle qui le nourrit.

Merveilleux oiseau, qu’attends-tu pour défier le monde ?

 Mais un modeste pèlerin peut-il défier le monde ?

Martial

Ode à toi ... à nous !

Au détour du chemin, tu devins mon épouse, toi, poursuivie par le destin contraire d’un mari alcoolique, moi, marqué par les désillusions et les traitrises.

A nouveau vivants, nous marchons, glissant enfin sur le sol lissé d’un avenir prometteur. Nos vies se mêlent à présent dans la souffrance de traumatismes accumulés, dans le marquage aux corps amoureux vivant le présent dans l’espoir du lendemain, mêlant nos regards émerveillés en nos instants de bonheur chipé au destin. De blessures en complicités, nous gravissons ensemble la montagne des grandes aspirations et de nos illusions naïves mais tempérons souvent nos ardeurs qui parfois nous épuisent.

Pouvons-nous croire encore que nos vies passées puissent être gommées ou mises par pudeur de coté dans la mémoire d’un disque qui conserverait nos joies et nos peines, simplement en le rangeant dans le tiroir de l’oubli ? Cinglantes sont les manifestations de douleur d’anciennes blessures qui font mal, rassurantes sont les réconciliations au creux de l’amour toujours vainqueur. Merci à toi ! Martial

Commentaires

         Libre comme un goéland? C'est une belle image, mais une utopie, car notre liberté est limitée, non seulement par nos possibilités intellectuelles et physiques mais aussi par toutes les contraintes imposées par la vie en société. Etre un pèlerin: oui, mais ne pas défier le monde, mais le parcourir sans peur vers le but personnel choisi dans sa vie.

Michel

 

Commentaires

11.10.2019 17:49

Francis Charles

Ce que la chenille appelle la fin du monde, le sage l'appelle un papillon (Le messie récalcitrant, Richard Bach)