Les luttes politiciennes et vous

Il est regrettable de constater trop souvent les limites de nos dirigeants en matière de gestion. Les grèves du début du XIXème siècle avait pour base une profonde motivation humaine. Actuellement, il s'agit purement et simplement d'un bras de fer entre gens incapables de se parler, de raisonner en personnes responsables, visant l'intérêt supérieur.

Le manque de communication, l'incurie des décideurs, la soif d'écraser l'autre au préjudice du bien commun devient la norme par lequel le plus fort remporte la palme de l'irrationnel et de l'irresponsabilité. Un an sans gouvernement est l'exemple le plus pitoyable vécu par la Belgique et ses pauvres citoyens consternés par l'hypocrisie, l'orgueil et l'immaturité.

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Préfère-t-on la dictature du prolétariat ?!?.

Des moutons en troupeau bêlant à tous vents menés par le bout du museau par des "bergers" manipulateurs et hystériques,  des partis frustrés de ne plus être au gouvernement et prêts à tout pour conduire le pays à la gabegie voire à la ruine ! Est-ce bien cela que nous voulions ?

Certains sont à ce point aveuglés par leurs syndicats qu'ils ne sont plus à même de discerner le bien commun à privilégier ! Les entreprises créent de l'emploi et procurent la richesse du pays. Sans elles, le pays court à la ruine et dans ce cas, plus de travail, plus d'assistanat social.

Certes, qu'on lutte contre les fraudeurs qui amassent des fortunes off-shore sur le dos des travailleurs, contre les fossoyeurs du plein emploi, comment ne pas être d'accord ! Mais, pour le bien de tous, ouvrons les yeux sur la fragilité de notre économie en soutenant ces entreprises qui prestent en Belgique, emploient du personnel sur place et en vérité préoccupées de leurs coûts de production, critère indispensable pour survivre à la concurrence, c'est cela la réalité des marchés!

Il est inacceptable de subir la dictature du prolétariat qui, en ces temps de crise, préfère l'affrontement plutôt qu'une réflexion en profondeur sur le devenir économique et social de notre pays !

Un troupeau de moutons qui bêlent à tous vents, menés par le bout du nez par des syndicalistes plus portés sur la revanche anti-patronale que sur les questions fondamentales et existentielles de notre société border line d'une déliquescence suicidaire!

 Martial